Journée internationale des droits des Femmes – Portrait de Gibriaçoises

8 mars 2021

A l’occasion de la journée internationale des droits des Femmes,
la Municipalité de Gevrey-Chambertin vous propose de découvrir 7 portraits de Gibriaçoises inspirantes, tout au long du mois de mars.

Geneviève Plançon, auxiliaire de vie à l’ADMR :

 

 « Je fais ce travail depuis 1991, j’ai tenté par hasard, puis ça m’a plu car j’aime beaucoup le lien social et l’aide à la personne ». Aide à la toilette, entretien de la maison, courses et compagnie, ses missions au quotidien sont plus que variées. Elle est aux petits soins avec ses patients et connaît toutes leurs préférences. « Mme Burry, par exemple, adore les gaufres. Je lui en apporte lorsque nous faisons l’après-midi dégustation de gaufres avec l’ADMR ». Elle dit ne pas avoir été trop impactée par la Covid-19 même si elle reconnaît avoir fait beaucoup d’heures supplémentaires… Face au virus, Geneviève reste positive et rassure ses patients : « Grâce au vaccin, nous aurons bientôt le droit de ressortir comme avant et les restaurants rouvriront ! ». Une femme généreuse et dévouée !

Gaëlle Schiavon, ATSEM à l’école Roupnel :

 Gaëlle Schiavon est ATSEM à l’école maternelle Roupnel. En charge de 18 élèves de petite et moyenne section, elle fait appliquer les gestes barrières à la lettre : lavage de main, nettoyage des sanitaires, tout y passe. Gaëlle veille au bien-être des enfants et les accompagne au quotidien. « Ce que j’aime avant tout c’est l’accompagnement dans l’apprentissage des enfants, l’humain et les échanges avec les professeurs. J’aime me sentir utile ».
Soigner et réconforter les enfants font aussi parti de ses missions : « J’ai un peu de peine de ne pas pouvoir faire de câlin aux enfants, car ils recherchent beaucoup de réconfort en cette période. Pour les anniversaires, ils sont tristes de ne pas pouvoir souffler les bougies alors on les met sur un carton et pas sur le gâteau ! ». Avec la pandémie et les divers protocoles sanitaires, elle s’est beaucoup remise en question pour s’adapter au mieux. « Je suis aussi maman solo alors il a fallu s’adapter aussi à la maison. Ça n’a pas été facile au début mais j’ai su trouver un équilibre. ». Une femme patiente et courageuse !

Julie Vaysse, Sage-femme libérale :

Julie Vaysse est Sage-femme libérale à Gevrey-Chambertin. Diplômée depuis 15 ans, elle a quitté Paris pour venir s’installer en région en août 2018. Contrairement aux idées reçues, le travail de la sage-femme va bien au-delà de la grossesse : « Mes patientes ont de 10 à 92 ans, la sage-femme accompagne la femme tout au long de sa vie : puberté, contraception, gynécologie etc… ». Au mois de mars dernier, son activité a été chamboulée par la COVID-19. « On nous a demandé d’arrêter les consultations de suivi, de prévention et de ne prendre que les urgences… mais on s’est très vite rendu compte que ce n’était pas idéal. Depuis peu, j’ai enfin repris une activité similaire à avant la COVID-19. ». Entre suivi médical personnalisé et accompagnement des patients, Julie a un lien privilégié avec ses patients. « De par le contexte, on est obligé d’avoir une disponibilité plus large qu’avant. L’hôpital est un cluster et les patientes sortent très rapidement après l’accouchement et c’est à nous d’assurer les soins dans les 24h qui suivent. Les gens se sentent beaucoup plus isolés, les mamans n’ont pas de visites et on rattrape derrière pour les papas qui sont mis de côté pendant l’hospitalisation. ». Une femme bienveillante et à l’écoute !

Laura Poullot, Infirmière :

Pour Laura Poullot, être infirmière, c’était une vocation : «C’était un rêve ! J’ai passé le concours plusieurs fois, j’ai persévéré et je l’ai eu !». Depuis 2 ans, elle travaille en réanimation cardiaque à Dijon mais à côté, elle est aussi pompier volontaire : «C’est une passion de famille, c’est dans les gênes. Même mon fils de 5 ans a déjà les pieds dedans». Une jeune femme dynamique et active : Infirmière, pompier, monitrice de secourisme avec le SDIS21 et déléguée des jeunes sapeurs-pompiers à l’union départementale des JSP, elle ne s’arrête jamais ! Si les débuts du COVID ont été très difficiles et stressants, elle a su relativiser et garder espoir. «J’aimerais que tout le monde voit derrière les murs de l’hôpital pour se rendre compte de la chance que l’on a. La pandémie m’a ouvert les yeux : j’ai envie de changer de vie, de projet. Rester dans le milieu médical mais dans l’administratif, comme cadre de santé. J’ai aussi appris à lâcher prise sur des futilités. J’ai envie de profiter de mon temps libre avec mon fils». Une femme impressionnante, courageuse et volontaire !

Clémence Mortet, Domaine Denis Mortet :

Clémence Mortet travaille dans le domaine familial depuis 8 ans. Après des études en Compta-Gestion et quelques stages, elle intègre le domaine et rejoint sa mère et son frère. « La personne qui gérait l’administration partait en retraite alors j’ai sauté sur l’occasion pour rejoindre l’équipe. J’ai appris avec elle et ma mère. Pendant ce temps, mon frère est aux vignes. » Clémence est souriante, consciencieuse et toujours là pour donner un coup de main. Les vignes, c’est une histoire de famille ! « Petite déjà, je participais aux vendanges, c’est une ambiance conviviale que j’aime beaucoup ! ». Souvent en voyage à l’étranger pour le travail, le confinement et la pandémie ont été pour elle une période calme. « Je m’étais préparée au télétravail car je devais me faire opérer du genou, alors j’ai eu de la chance d’être prête. J’en ai profité pour me reposer et tester plein de choses, faire du sport et prendre le temps de faire de la pâtisserie ». Une femme positive et pétillante !

Sandrine Lauquin, Le Clos Lenoir 1623 :

Sandrine Lauquin est restauratrice et tient l’établissement Le Clos Lenoir 1623. Chez elle, un seul mot d’ordre : générosité. « Chez moi, c’est une ambiance familiale. J’aime faire plaisir à mes clients et les préférences de chacun sont imprimées en moi. J’adore voir leurs yeux s’écarquiller quand j’apporte le dessert avec double dose de chantilly. » Sentimentale au grand cœur, Sandrine se donne à 200% dans tout ce qu’elle entreprend. «Avant, la restauration, j’étais décoratrice d’intérieur. J’ai eu plusieurs vies et je ne compte pas m’arrêter là». Il y a un an, l’annonce de la fermeture des restaurants à cause de la pandémie a été un choc. « Le ciel s’est effondré. Notre agenda était complet, c’était censé être notre année. Nous avons eu peur du virus. Je désinfectais tout et je m’inquiètais pour ma famille. » Passé la peur et le stress, elle a repris espoir et se prépare au mieux pour accueillir à nouveau ses clients. « Dès qu’on le pourra, je serai la première à ouvrir. En attendant, je m’éclate, je profite de ma famille, je bricole et je vais bientôt commencer à préparer ma terrasse ». Une femme lumineuse et sensible !

Suivez la mairie sur les réseaux sociaux :