Journée internationale des droits des Femmes – Portrait de Gibriaçoises
8 mars 2021
A l’occasion de la journée internationale des droits des Femmes,
la Municipalité de Gevrey-Chambertin vous propose de découvrir 7 portraits de Gibriaçoises inspirantes, tout au long du mois de mars.
Geneviève Plançon, auxiliaire de vie à l’ADMR :
Gaëlle Schiavon, ATSEM à l’école Roupnel :
Julie Vaysse, Sage-femme libérale :
Julie Vaysse est Sage-femme libérale à Gevrey-Chambertin. Diplômée depuis 15 ans, elle a quitté Paris pour venir s’installer en région en août 2018. Contrairement aux idées reçues, le travail de la sage-femme va bien au-delà de la grossesse : « Mes patientes ont de 10 à 92 ans, la sage-femme accompagne la femme tout au long de sa vie : puberté, contraception, gynécologie etc… ». Au mois de mars dernier, son activité a été chamboulée par la COVID-19. « On nous a demandé d’arrêter les consultations de suivi, de prévention et de ne prendre que les urgences… mais on s’est très vite rendu compte que ce n’était pas idéal. Depuis peu, j’ai enfin repris une activité similaire à avant la COVID-19. ». Entre suivi médical personnalisé et accompagnement des patients, Julie a un lien privilégié avec ses patients. « De par le contexte, on est obligé d’avoir une disponibilité plus large qu’avant. L’hôpital est un cluster et les patientes sortent très rapidement après l’accouchement et c’est à nous d’assurer les soins dans les 24h qui suivent. Les gens se sentent beaucoup plus isolés, les mamans n’ont pas de visites et on rattrape derrière pour les papas qui sont mis de côté pendant l’hospitalisation. ». Une femme bienveillante et à l’écoute !
Laura Poullot, Infirmière :
Clémence Mortet, Domaine Denis Mortet :
Clémence Mortet travaille dans le domaine familial depuis 8 ans. Après des études en Compta-Gestion et quelques stages, elle intègre le domaine et rejoint sa mère et son frère. « La personne qui gérait l’administration partait en retraite alors j’ai sauté sur l’occasion pour rejoindre l’équipe. J’ai appris avec elle et ma mère. Pendant ce temps, mon frère est aux vignes. » Clémence est souriante, consciencieuse et toujours là pour donner un coup de main. Les vignes, c’est une histoire de famille ! « Petite déjà, je participais aux vendanges, c’est une ambiance conviviale que j’aime beaucoup ! ». Souvent en voyage à l’étranger pour le travail, le confinement et la pandémie ont été pour elle une période calme. « Je m’étais préparée au télétravail car je devais me faire opérer du genou, alors j’ai eu de la chance d’être prête. J’en ai profité pour me reposer et tester plein de choses, faire du sport et prendre le temps de faire de la pâtisserie ». Une femme positive et pétillante !
Sandrine Lauquin, Le Clos Lenoir 1623 :
Sandrine Lauquin est restauratrice et tient l’établissement Le Clos Lenoir 1623. Chez elle, un seul mot d’ordre : générosité. « Chez moi, c’est une ambiance familiale. J’aime faire plaisir à mes clients et les préférences de chacun sont imprimées en moi. J’adore voir leurs yeux s’écarquiller quand j’apporte le dessert avec double dose de chantilly. » Sentimentale au grand cœur, Sandrine se donne à 200% dans tout ce qu’elle entreprend. «Avant, la restauration, j’étais décoratrice d’intérieur. J’ai eu plusieurs vies et je ne compte pas m’arrêter là». Il y a un an, l’annonce de la fermeture des restaurants à cause de la pandémie a été un choc. « Le ciel s’est effondré. Notre agenda était complet, c’était censé être notre année. Nous avons eu peur du virus. Je désinfectais tout et je m’inquiètais pour ma famille. » Passé la peur et le stress, elle a repris espoir et se prépare au mieux pour accueillir à nouveau ses clients. « Dès qu’on le pourra, je serai la première à ouvrir. En attendant, je m’éclate, je profite de ma famille, je bricole et je vais bientôt commencer à préparer ma terrasse ». Une femme lumineuse et sensible !